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Toutes les actualités quotidiennes des noms de domaine internet

Lundi 27 septembre 2010 à 10:30

L'association française de nommage Internet déploie le nouveau protocole DNSSEC mieux sécurisé face aux attaques des serveurs DNS par empoisonnement de cache. Reste à convaincre les registrar et utilisateurs de l'adopter.

Comment sécuriser davantage les transactions en ligne? L’une des réponses s’appelle DNSSEC (Domain Name System Security Extensions ) que l’Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération) est en train de déployer dans la zone France (.fr) et Réunion (.re).

Cette nouvelle mesure de protection a été abordée suite à la découverte d’une faille dans le protocole DNS en 2008 par le chercheur en sécurité Dan Kaminsky. La vulnérabilité était susceptible de faire tomber le Web en menant une attaque par empoisonnement de cache. Une menace qui a mobilisé gouvernement et grands groupes à l’époque entraînant une prise de conscience sur la nécessité de déployer le protocole DNSSEC des acteurs de l’Internet (nommage, télécoms, hébergeurs…).

Un déploiement qui concerne en premier lieu les gestionnaires de serveurs DNS, les bureaux d’enregistrement et les FAI. Mais leur volontarisme est inégal, notamment en raison des coûts financiers inhérents. Ce qui est d’autant plus problématique que l’efficacité du protocole ne portera ses fruits qu’à travers une implication et une appropriation globale de tous les acteurs. « Une attaque par empoisonnement de cache est toujours possible. On considère que 20 à 25% des serveurs dans le monde ne bénéficient pas d’une vraie mise à jour de sécurité », Mathieu Weill, directeur général de l’Afnic selon des propos cités par ITespresso.fr.

Rappelons que le DNSSEC n’est pas une nouveauté technique. L’IETF (Internet Engineering Task Force) l’a scruté dès 1995 et la Suède s’est montrée précurseur dans son adoption en 2007. Puis des pays comme la Bulgarie, le Brésil ou le Porto-Rico ont suivi… L’Afnic suit aujourd’hui le mouvement d’adoption devenu «mainstream», selon Mathieu Weill. A ce jour, une quinzaine de registres ont déjà signé leurs zones… « Toutes les extensions nationales devraient signer cette année », estime le directeur. La racine elle-même du DNS (gérée par l’ICANN et VeriSign) a été signée en juillet 2010. L’an prochain, ce sera au tour du plus générique des noms de domaine : «.com» (90 millions dans le domaine) alors que la conversion DNSSEC du «.org» a été effectuée en 2009.

Au tour, donc, de l’Afnic d’agir. Le 14 septembre dernier, le déploiement de DNSSEC en France a débuté avec la signature du «.fr» et du «.re». Prochainement, la clé publique de chiffrement associée au «.fr» sera publiée dans les serveurs racines. Ce qui bouclera la procédure technique. Mais, pour l’association de nommage, le plus gros effort reste à venir : informer le grand public, vulgariser, former les administrateurs de gestion DNS (FAI, hébergeurs, centres de bureau d’enregistrement…). « Ce n’est pas obligatoire de déployer le DNSSEC mais nous estimons que c’est une responsabilité à chaque niveau », précise Mathieu Weill. Pour faciliter l’appréhension, l’organisme proposera bientôt la version 3 de ZoneCheck, son outil de test de configuration DNS (logiciel libre sous licence GPL et gratuit).

Quel sera le coût de déploiement de DNSSEC pour gestionnaire de DNS? « Le budget sera variable. La fourchette de prix variera en fonction du degré de maîtrise escompté, explique Mathieu Weill, à l’Afnic, on ne fera pas payer une empreinte de clé dans notre système. » Les bureaux d’enregistrement de noms de domaine pourront cependant répercuter le coût de mise à jour sur la facture de leurs clients.

Source: Silicon.fr

Lundi 27 septembre 2010 à 10:18

Ils étaient 177 millions en 2008, 192 millions en 2009, 193 millions au premier trimestre 2010 et désormais 196,3 millions au 30 juin 2010 (+2 % en trois mois, +7 % en un an). Ils, ce sont les noms de domaine. La barre symbolique des 200 millions est proche, et devrait sans nul doute être atteinte lors du troisième trimestre 2010, ou, au pire des cas, à la fin de l’année.

Nom de domaine TLD Q2 2010

Selon le Domain Name Industry Brief, que nous rapporte VeriSign, voici quelques détails :

  • Les .com et .net ont totalisé 101,5 millions de noms de domaine (+7,9 millions en un an), une première historique
  • Les .com à eux seuls se rapprochent des 90 millions de noms de domaine, et pourrait bien tutoyer les 100 millions en 2011 ou 2012
  • Les 240 TLD des pays et zones géographiques (.fr, .de, .uk) ont atteint 76,3 millions d’unités (+1,9 million en un an)
  • Le top 10 des TLD des pays est composé (dans l’ordre) des : .de, .uk, .cn, .nl, .eu, .ru, .br, .ar, .it et .tk (tokelau).
  • Les .fr, .es, .us ou encore .ca ne font donc pas partis du top 10.
  • Il y a plus de .de que de .net (respectivement deuxième et troisième extension derrière le .com)
  • Il y a plus de .uk que de .org
Nom de domaine TLD Q2 2010

Bien entendu, pour un seul nom de domaine, il existe parfois des milliers voire des millions de pages. Néanmoins, une partie non négligeable des sites en .com et .net sont « vides » selon VeriSign. En effet, sur 96,2 millions de .com et .net analysés, 23 % n’ont qu’une seule page, et 12 % aucune ! Cela signifie que seulement 62,53 millions de .com et .net ont plusieurs pages, alors que 22,126 n’en ont qu’une et 11,544 millions zéro…

Source: PC Inpact

Vendredi 3 septembre 2010 à 9:38

Flash Info Septembre  2010 -  NAMEBAY  | créateur de noms de domaine

Pour cette rentrée 2010, l'actualité est très chargée ! NAMEBAY vous propose 3 options :
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risques de coupure de site lors de ces opérations.

6 NOUVELLES EXTENSIONS
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    .AF (Afghanistan) : enregistrement sur un an - 99€ HT
    .CO.IL (Israël) : enregistrement sur un an - 79€ HT
    .CO.NZ (Nouvelle-Zélande) : enregistrement sur un an - 50€ HT
    .CM (Cameroun) : enregistrement sur un an - 120€ HT
    .MG (Madagascar) : enregistrement sur un an - 160€ HT
    .VN (Vietnam) : enregistrement sur un an - 99€ HT


IMPORTER ET TESTER VOS ZONES DNS

Afin de répondre aux besoins de ses clients, NAMEBAY a mis en place un service gratuit qui vous permet de pré-configurer et tester vos zones sur nos NS, avant une modification de NS ou avant un transfert chez NAMEBAY. L'objectif principal de ce service : éviter la coupure de votre site internet lors de ces opérations !
Si vous souhaitez obtenir plus d'informations sur ce service, rendez-vous sur votre espace client, dans la rubrique "mes services".

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NAMEBAY vous propose en exclusivité une promotion exceptionnelle, -20% sur tous les enregistrements de noms de domaine .PL, à seulement 25€ HT, au lieu de 32€ HT ! Une occasion à ne pas manquer !
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la promo sur le .ME est prolongée jusqu'au 30 septembre 2010 avec l'enregistrement à 7€ HT/an.

   
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Mercredi 21 juillet 2010 à 15:55

Le vécu d’un nom de domaine, ie. ce à quoi celui-ci a été confronté par le passé, influe-t-il sur le référencement ?

Compte tenu du fait qu’un nom de domaine ait pu être utilisé à des fins de spam ou avoir été sujet à des pratiques interdites par les webmaster guidelines – utilisation black hat par exemple -, la réponse de Matt Cutts est assez clairement oui.

Celui-ci conseille même de faire une étude dans le cadre d’acquisition de nom de domaine afin de s’assurer qu’aucune pénalité n’est appliquée par Google. Il ne mentionne cependant absolument pas la fonctionnalité de demande de réexamen des Google Webmaster Tools qui pourrait pourtant être la solution au problème énoncé.

Il faudrait alors passer à côté du nom de domaine parfait sous prétexte qu’un détenteur en ait eu une utilisation abusive par le passé ?

Source: Waebo.com

Mercredi 21 juillet 2010 à 14:20

Au plus tard début 2011, les premiers noms de domaine en ".xxx" devraient apparaître sur internet. Mais les éditeurs de sites français sont dubitatifs. S'ils déclarent vouloir pré-réserver leurs noms de domaine, c'est plus pour lutter contre le cybersquatting que par conviction de son intérêt.

L'Icann, organisme californien qui gère les noms de domaine Internet pour le monde entier, a accepté fin juin d'étudier à nouveau la création d'une extension ".xxx" spécifiquement dédiée aux sites pornographiques, et rendra sa décision finale d'ici à la fin de l'année. Son arrivée est prévue pour début 2011, peut-être même avant. Une décision qui satisfait pleinement ICM Registry, société à l'origine de cette demande.

Depuis six ans, la société bataillait ferme afin d'obtenir l'approbation du Government Advisory Comittee, instance qui, au sein de l'Icann, regroupe l'ensemble des représentants des pays membres. Depuis sa première requête, en 2004, l'argumentaire de l'ICM Registry repose sur un constat des plus basiques : le sexe fait l'objet d'un développement spectaculaire sur la Toile avec quelque 370 millions de sites dédiés. Les chiffres notamment compilés aux Etats-Unis se passent de commentaires : chaque seconde, plus de 3.000 dollars sont dépensés sur des sites X dans le monde, 25% des recherches effectuées sur des moteurs de recherche sont liées au sexe, 35% des téléchargements concernent des contenus pornos, et le chiffre d'affaires mondial du X sur Internet approche les cinq milliards de dollars.

Zone à risque pour le e-commerce

Pour autant, cette industrie reste opaque. Les sites "officiels" ayant pignon sur rue côtoient des entités beaucoup plus louches, aux contours indistincts, et où les arnaques sont monnaie courante. Conséquence directe : outre une image sulfureuse, l'industrie du porno en ligne constitue encore une zone à risque pour le développement du commerce électronique. D'où l'idée de lui attribuer une extension dédiée, qui faciliterait le contrôle des sites l'utilisant, leur apportant du même coup une certaine crédibilité commerciale. Par ailleurs, le regroupement au sein d'une extension unique permettrait une plus grande efficacité des systèmes de filtrage pour la protection des mineurs et la lutte contre la pédophilie.

Stuart Lawley, patron d'ICM Registry, déclarait le mois dernier qu'il comptait déjà 112.000 acheteurs pré-enregistrés pour des adresses en .xxx, la plupart d'entre eux opérateurs de sites Internet pornographiques. Mais s'il s'attend visiblement à une explosion des pré-réservations suite à l'annonce de l'Icann, ce n'est pas forcément le signe d'une adhésion massive de la communauté du X aux arguments avancés par ICM Registry.

Les éditeurs de sites X français pas emballés

En France, au sein de la société de production Marc Dorcel, on reste dubitatif quant à la pertinence de cette nouvelle extension : "On l'utilisera, mais je ne suis pas sûr que cela ait un intérêt majeur, estime Ghislain Faribeault, responsable des nouveaux médias. De toute façon, nous avons acheté toutes les extensions possibles. Notre pré-réservation pour le .xxx est faite. Je n'ai pas envie qu'un Dorcel.xxx déposé par quelqu'un d'autre se ballade sur la Toile". Le risque éventuel d'une exploitation de marque frauduleuse constitue visiblement un argument autrement plus sérieux que les raisons invoquées par ICM Registry.

Un sentiment partagé par Vincent Gresser, directeur général de la société de production Colmax, dont l'extension en .xxx est également réservée mais qui n'est pas certain de vouloir l'utiliser: "Son impact ne sera pas déterminant. Finalement, cela risque de 'ghettoiser' encore un peu plus une activité qui n'en pas besoin. Il existe différents types de contenus. Il ne faut pas tous les mettre dans le même panier en faisant un amalgame", juge-t-il.

Chez Rentabiliweb, groupe spécialisé sur la monétisation d'audience, on ne se sent guère concerné par cette initiative. Le site, qui a revendu les 9/10ème des sites de charme acquis lors du rachat du groupe Montorgueil pour n'en conserver que deux ou trois, s'estime "incompétent" en la matière : "Nous gagnons plus d'argent dans le jeu que dans l'adulte. Et, si d'aventure, quelqu'un nous prend une extension, nous lancerons une procédure. C'est tout.", rétorque-t-on au sein de Rentabiliweb.

D'autres acteurs se sentent un peu contraints et forcés de postuler. C'est le cas de Richard Fahl, le directeur général des Editions Concorde : "Sur le principe, je suis contre. C'est référencer l'industrie du X pour, à la première occasion, l'enfermer dans un ghetto. 70% des Français consomment régulièrement des films X, des sex toys ou de la lingerie coquine. Les mettre et nous mettre dans un ghetto n'est pas très agréable. D'un autre côté, nous avons affaire à des mastodontes sur ce marché. Donc oui, nous allons nous pré-enregistrer", explique-t-il.

Source: L'Expansion

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